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L’aromathérapie nous vient du latin « Aroma » qui signifie « odeur agréable » issue de certaines essences naturelles de végétaux et du grec « therapeia » qui signifie « cure » ou « soin ». Ce terme a été inventé par R.M. Gattefossé en 1935 après un incident de brûlure qu’il a soigné efficacement avec de l’huile essentielle de lavande. Mais les premières traces de l’aromathérapie remontent à plus de 7000 ans !!
Les huiles essentielles sont obtenues à partir des plantes aromatiques fraîches qui sont distillées à la vapeur d’eau. Sauf pour les agrumes, extraits par expression à froid. On obtient ainsi des essences aromatiques (mais sur les flacons, il y a souvent écrit huile essentielle).
Lors de la distillation, la vapeur d’eau traverse les plantes, elle capte les molécules des plantes, puis elle est re-condensée. On obtient à la sortie de l’alambic 2 produits : une huile essentielle et un hydrolat (ou eau florale).
Les rendements de la distillation dépendent des plantes, mais en règle générale, ils sont très faibles. Ce qui explique la variation du prix en fonction du type d’huile essentielle.
Par exemple, pour obtenir 1 kg d’huile essentielle, il faudra :
L’huile essentielle peut contenir plus de 250 molécules différentes, ce qui explique la grande efficacité de ces produits.
Les HE sont en vente libre, mais représentent quand même un certain risque, lorsque l’on ne connaît pas les précautions d’emploi.
Il est important de faire attention aux risques d’allergies, aux contre-indications, à la photosensibilité et la toxicité de certaines huiles.
Comme les flacons contiennent une grande concentration de plantes, il est important de n’utiliser que de faible quantité. Inutile de vous badigeonner d’huile essentielle, c’est dangereux et complètement contre-productif.
Il est également important de mentionner que l’utilisation des huiles essentielles n’est pas universelle : certaines ne s’ingèrent pas, certaines ne se diffusent pas et certaines de s’appliquent pas sur la peau. D’où l’importance de toujours suivre les conseils d’un Aromathérapeute (à la lettre).
Comme il s’agit d’un produit rare (car il faut de grande quantité de plantes de qualité), il n’est pas rare de trouver des produits de mauvaise qualité sur le marché. Je ne suis pas toujours adepte des grands laboratoires, mais pour le coup, vous aurez de meilleures chances d’avoir un produit de qualité.
Dans tous les cas, le nom en latin de plante doit être écris sur le flacon. Le latin étant la langue officielle en botanique, pour être sur qu’on parle bien de la même plante.
La mention du chémotype est un plus. Il s’agit de la molécule la plus présente dans le flacon. Mais pour déterminer cela, il est nécessaire de faire une analyse par un laboratoire. Et comme ça coûte cher et qu’il faut renouveler l’analyse pour chaque lot, cela n’est fait (en général) que par les grands laboratoires.
Un petit producteur ne peut souvent pas payer ces analyses. Cela ne remet pas en cause la qualité de l’HE, mais du coup la composition « exacte » du flacon n’est pas connue.
La conservation des huiles essentielles se fait dans un flacon en verre opaque, à température ambiante, bien fermé pour éviter l’évaporation des molécules volatiles.
Dernier petit avertissement, attention au « mirage » des cosmétiques à base d’huile essentielle : souvent elles sont perdues parmi 98% d’autres ingrédients, souvent de synthèse…
L’hydrolathérapie est une branche de l’aromathérapie.
L’hydrolat (ou eau florale) contient une petite quantité (moins de 5%) de composants hydrosolubles. Il est possible de faire un parallèle entre homéopathie et hydrolat : une forte dilution peut signifier une remarquable efficacité sur le plan physique ou psycho-émotionnel et énergétique.
L’hydrolat est plus fragile que l’huile essentielle, car elle est majoritairement composée d’eau.
Vous l’aurez compris, la manipulation des huiles essentielles n’est pas chose aisée, mais représente une merveilleuse sources de substances actives pour répondre à toute la « bobologie » du quotidien : brûlures, petits saignements, affections ORL, problèmes liés aux systèmes respiratoire, digestif, hormonal, urinaire, etc.
L’aromathérapeute est la meilleure personne pour vous conseiller soit des huiles essentielles, soit des hydrolats, soit les 2, en fonction de vos besoins et contre-indications.
Bien entendu, l’aromathérapeute ne fait aucun diagnostique et sa consultation ne dispense pas d’aller consulter votre médecin traitant. L’aromathérapie ne remplace en aucun cas les traitements médicamenteux prescrits par votre médecin traitant. Toutefois, l’aromathérapie peut-être un complément pour accompagner un traitement en place.
> Tu te sens fatiguée et ce malgré une bonne nuit de sommeil ou une sieste ?
> Tu mets certaines choses en place, mais malgré cela, tu n’as pas d’énergie ?
> Tu veux enfin comprendre d’où vient le problème ?
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