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J’ai moi-même déjà participé à ne nombreux ateliers, conférences, stages, en groupe et à chaque fois, j’étais bluffée par les effets miroirs. Pourquoi la situation de l’autre me touche-t-elle autant ? Et encore plus intéressant, comment cela peut-il m’aider à me guérir ?
Et bien, j’ai trouvé une réponse possible il n’y a pas si longtemps…
Je n’avais jamais vraiment compris l’idée tant répandue dans les livres de développement personnel (le dernier en date que j’ai lu est « kilomètre zéro » de Maud Ankaoua) : que nous faisons tous partie d’un tout universel, que la séparation avec l’autre n’est qu’une illusion, l’autre c’est donc moi.
J’avoue que cette notion n’est pas facile à comprendre pour moi, ni même à mettre en pratique. Comme tout le monde, je pense, j’ai des excès de colère, de jalousie, j’envie parfois les autres,… Comment l’autre pourrait-il « intégralement » faire partie de moi ?
Mais, si je rapproche ces deux notions :
Eh c’est bien là que s’offre à moi un nouvel éclairage…
En effet, les effets miroirs nous permettent de voir une situation semblable à la nôtre, mais d’un point de vue extérieur. Ce qui est si difficile à faire quand on est nous-même coincé au milieu d’une situation donnée.
Alors qu’en l’observant de l’extérieur, c’est comme si nous arrivions à prendre de la hauteur. Et plus encore, nous éprouvons de la compassion pour cette personne, nous arrivons à dire « ce n’est pas de ta faute, tu as fait de ton mieux » (petit clin d’œil aux Accords Toltèques qui me sont si chers).
En éprouvant cette compassion pour cette personne, c’est comme si l’on éprouvait cette compassion pour nous-même, puisque nous sommes dans une situation similaire. C’est l’étape si difficile à franchir pour notre cerveau, notre égo :
« J’aurais dû réagir autrement »
« J’aurais pu faire ça pour lui faire plaisir »
« J’aurais dû dire ou ne pas dire cela », etc.
En acceptant la situation de l’autre, « Non, tu n’aurais pas dû ou pu faire mieux, tu as simplement fais de ton mieux », c’est comme si nous le disions à nous-même. Et nous contournons notre cher ego, pour nous apporter la compassion dont nous avons tant besoin.
Et c’est ainsi que je boucle la boucle : Si j’apporte de la compassion à l’autre, et que cette compassion me revient, c’est bien que nous faisons tous partie d’un tout, et que l’autre, c’est moi !
Bonnes réflexions !
Balance your Life & Light !
24.07.2021
> Tu te sens fatiguée et ce malgré une bonne nuit de sommeil ou une sieste ?
> Tu mets certaines choses en place, mais malgré cela, tu n’as pas d’énergie ?
> Tu veux enfin comprendre d’où vient le problème ?
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